Le rôle clé de Circutor lors des Jeux olympiques de Paris 2024

Les Jeux olympiques de Paris de 2024 ont terminé sur un franc succès. 17 jours de sport, de médailles, de records, de sueur, de rêves, de larmes et de sourires.

Depuis notre domicile, nous avons pu profiter des performances de Simone Biles, de Katie Ledecky, de Léon Marchand, de Novak Djokovic... En effet, TVE a connu une audience de rêve, avec 32,2 millions de spectateurs uniques. Elle est devenue la chaîne de télévision la plus regardée en Espagne, ce qui n’arrivait plus depuis février... 2012 !

Les JO ont également été exploités par la télévision à péage avec la couverture de Max, qui a misé sur la retransmission de l’événement en direct, avec 329 événements divisés en 762 séances, la seule émission à laquelle on a pu profiter de chaque instant olympique en Espagne.

Circutor a apporté son grain de sable aux Jeux olympiques de Paris 2024, en permettant qu’il soit possible d’émettre correctement et efficacement à tout le monde.

Pour expliquer ce succès, nous devons commencer par comprendre le fonctionnement de la retransmission des Jeux olympiques et de l’International Broadcast Center (IBC) de Paris. Historiquement, la production télévisuelle des Jeux olympiques était réalisée par un diffuseur hôte, mais en 2001, l’Olympic Broadcasting Services (OBS) a été créé pour offrir une couverture neutre et en direct. Il est propriétaire des droits de retransmission des Jeux olympiques et négocie les accords de droits d’émission sur tous les canaux de télévision, de radio et les médias internet.

La mise en place de cette installation a commencé en janvier 2024, mais le 10 juin, Circutor a reçu une demande d’étude de la qualité du réseau en rapport avec des harmoniques des entreprises associées au Comité international olympique (CIO) sur l’installation électrique de l’International Broadcast Center de Paris pour les Jeux olympiques.

« Ce scénario présentait de nombreux défis en matière d’efficacité énergétique et de qualité de réseau, en raison de la distorsion harmonique due aux variateurs de vitesse des compresseurs d’air, des équipements de ventilation dédiés aux Data Centers et de la longueur et du tracé du câblage jusqu’aux bâtiments où allaient se trouver les plateaux et les salles de presse pour l’événement sportif. »

Un dialogue commence alors avec le client pour tenter de trouver une solution au problème qui allait rendre difficile la retransmission des JO. Mais il y avait également un autre problème. Bien que les Jeux olympiques commençaient le 26 juillet, l’installation devait être terminée avant le 10 juillet de ce mois, avant la fermeture de l’espace et les derniers essais de l’installation.

Ce projet a posé un grand défi en raison des délais très limités et du grave problème qu’il fallait résoudre à quelques semaines à peine du début de l’événement.

Les filtres actifs à technologie AFQm constituent la solution la plus complète pour résoudre les problèmes de qualité qui apparaissent sur les installations triphasées industrielles, commerciales ou de service, causés non seulement par les harmoniques, mais également par la consommation de puissance réactive et l’équilibrage de courant. Ils sont la solution idéale pour les installations avec une grande quantité de charges monophasées et triphasées qui génèrent des harmoniques, telles que les ordinateurs, les SAI, les élévateurs, la climatisation à variateur, etc.

À Paris, une installation de 2700 A a été mise en place et fut prête en 4 semaines, le 9 juillet, un jour avant la fermeture de l’installation au personnel.

Le résultat fut la réduction des courants harmoniques (THDi) de 60 % à moins de 10 % et de la tension (THDv) de 3 % à 1,7 %, ce qui a permis de se conformer aux normes françaises et aux recommandations européennes en matière de pollution harmonique et de qualité de réseau.